L’impression 3D : le futur du secteur automobile

impression 3D

Publié le : 10 octobre 20187 mins de lecture

Le domaine de la nouvelle technologie ne cesse de se perfectionner et de nous impressionner chaque jour par de nouvelles découvertes. C’est le cas de l’association impression 3D-secteur de l’automobile. Les professionnels qui travaillent dans ce domaine sont de plus en plus séduits par cette innovation technologique. Mais quels en sont ses avantages mais également ses limites ?

Les avantages de l’impression 3D pour le secteur automobile

Imprimer en 3D intéresse désormais au plus haut point ceux qui œuvrent dans le secteur de l’automobile par les nombreux avantages que cette technologie peut leur offrir. En effet, l’impression 3D permet une réalisation très précise des pièces de voitures aux formes complexes. En outre, dans cette technologie d’impression, il est possible d’utiliser divers types de matériaux pour avoir la qualité technique de résistance impressionnante souhaitée. Par ailleurs, l’impression 3D est plus flexible par rapport aux techniques de fabrications traditionnelles. Avec cette nouvelle technologie, il est possible de créer toute sorte de pièces finies avec une machine contre seulement une seule pièce en série pour la fabrication traditionnelle. Cela intéresse au plus haut point les grands constructeurs automobiles car les pièces sont dotées d’un grand nombre de pièces différentes. De plus, utiliser une imprimante 3D peut considérablement aider à faire une économie de temps et donc moins de coûts de production. La question écologique est également prise en compte car l’utilisation de ces imprimantes a pour effet de réduire l’empreinte écologique des procédés de fabrication. Pour en savoir plus sur les spécificités d’une imprimante 3Dcliquez ici.

Impression 3D et secteur automobile : quelques faits

Le cabinet SmarTech a effectué, il y a quelque temps de cela, une étude relative au domaine de l’impression 3D et du secteur automobile. Selon cette étude, d’ici 2019, la numérisation 3D dans l’industrie automobile devrait représenter un marché de 1,1 milliard de dollars. De plus, des  grands fabricants d’automobile réalisent plus de 100 000 pièces par an grâce à cette technologie de pointe (source : rapport « Additive Manufacturing Opportunities in the Automotive Industry : A 10 Year Forecast »). Ce qui met ce secteur au premier rang des utilisateurs de cette technologie. Avec la hausse de la demande en imprimante 3D, les ventes de ce bijou technologique ne cesse d’augmenter et les revenus dans cette vente devraient générer 586 millions de dollars d’ici 2019.

Des grands constructeurs qui n’ont pas peur de faire confiance à l’impression 3D

Comme nous l’avons déjà dit, les grands constructeurs automobiles sont fortement intéressés par cette nouvelle technologie qu’est l’impression 3D. Ce qui est en effet le cas de FORD qui s’est mis à l’impression 3D depuis 1988. Dans cette année, ce constructeur achetait le seul modèle d’imprimante 3D qui a été disponible sur le marché. Avec toutes ces années d’expérience, Ford est aujourd’hui passé à l’impression de prototypage 3D à l’impression des « Show Car » dans lequel nous pouvons voir des vitrines technologiques roulantes de la marque imprimées en 3D de pointe. Ford se concentre surtout sur l’impression en petite série de composants afin de personnaliser ses voitures. Nous pouvons également citer le constructeur allemand BMW qui s’est également converti à l’utilisation des imprimantes 3D. Ce constructeur a commencé dans la construction automobile depuis 1992. Outre les splendides bolides que nous voyons dans le monde entier, BMW produit également des pièces automobiles. Mais au fil des années, certaines pièces des anciennes voitures deviennent rares et presque introuvables. C’est principalement pour cette raison que cette marque de voiture s’est intéressée à l’impression 3D. Pour satisfaire ses consommateurs et pour répondre à leur demande, BMW imprime ces pièces avec une imprimante 3D. Pour ce qui en est des constructeurs automobiles français, il y a le groupe PSA ou Peugeot/Citroën/Opel qui s’intéresse spécialement aux prototypes grâce à la technologie 3D, avec une toute autre méthode d’approche : ce groupe de constructeur automobile français se rapproche des grands spécialistes dans le domaine du prototypage 3D. Le groupe PSA s’est alors approché de la société américaine nommée « Divergeant3D ». Cette société californienne s’est spécialisée dans l’impression 3D en métal avec plusieurs années d’expérience dans ce domaine. C’est avec cette société américaine que PSA a élaboré un rapprochement stratégique. Avec cette coopération, ce groupe français économise plusieurs années de recherches et développement. Vous devez savoir que la société et marque Divergeant3D propose au monde la première voiture de série imprimée en 3D qu’elle a nommé Blade. Le but de cette marque est de concurrencer les challenger du segment à savoir les Bugatti Chiron ou autres Lamborghini Avantador. D’autre part, Local Motors est une firme qui a présenté sa Stari en 2014 pendant le salon IMTS. Cette Starti n’est autre qu’un concept-car où les pièces sont exclusivement fabriquées grâce à une imprimante 3D. Et plus fort encore, cela a été réalisé seulement pendant la durée du salon. Honda, quant à elle, a fabriqué un véhicule électrique Micro Commuter en 2016. Il n’est pas impossible que des constructeurs automobiles réalisent d’ici peu la voiture du futur qui intégrera sûrement en grande partie d’impression 3D dans son processus de fabrication.

Mais l’impression 3D présente aussi des limites

Néanmoins, même si l’impression 3D représente une grande avancée dans le domaine de l’automobile, elle présente des limites. En effet, la première limite à l’utilisation de cette technologie réside dans son coût qui est, disons-le, très élevé. Le fait de créer des moules en vu d’une production en série reste encore très cher financièrement parlant car les imprimantes 3D ne sont pas encore conçues pour satisfaire à de telles utilisations. De ce fait, cette technologie n’est pas encore arrivée à un stade d’industrialisation qui ne lui permet pas encore de faire une production à grande échelle actuellement.

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